L’impulsion stratégique de l’Italie vers un partenariat avec les pays africains a caractérisé la participation du Président du conseil des ministres, Giorgia Meloni, à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Au cours de son discours à l’Assemblée générale, le Président Meloni a attiré l’attention en particulier sur l’Afrique, indiquant qu’elle sera au centre de la présidence italienne du G7 en 2024 dans le but de stabiliser les relations de collaboration, d’établir des partenariats sur un plan d’égalité et de favoriser la croissance du continent.
Tous les interlocuteurs à New York ont exprimé leur appréciation pour le dynamisme du gouvernement italien et son influence en Afrique qui contribue au développement de son économie.
Le Président Meloni en a parlé avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui a salué l’engagement italien dans ce domaine, également en relation avec la question de la réforme des institutions financières internationales.
Avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, le Président a convenu d’établir une forte coordination entre la présidence italienne du G7 celle du Canada en 2025, notamment avec référence à l’influence de l’Afrique et l’urgence de règlementer l’intelligence artificielle. Conversation longue et détaillée avec le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, avec qui le Premier ministre a également discuté de la question du renforcement de la collaboration trilatérale avec les nations africaines dans le domaine de la sécurité alimentaire et de l’importance de la question des migrations en Méditerranée et de la lutte contre les trafiquants d’êtres humains.
Les nombreux rencontres avec certains leaders africains ont été l’occasion pour confirmer l’engagement et la priorité de la politique étrangère du gouvernement italien.
Au centre des discussions la conférence Italie-Afrique du 5 et 6 novembre à Rome et la présidence italienne du G7 en 2024. Pendant les rencontres le Présidé a abordé la question du développement économique des nations africains par la planification et la mise en œuvre d’initiatives stratégiques communes basée sur l’énergie et les infrastructures. Sur cette base, une prise en compte équitable des conditions d’accès à l’aide financière et au crédit international est essentielle pour atténuer la crise humanitaire, assurer la fiabilité et la transformation durable du système agroalimentaire, augmenter la production nationale et réduire la dépendance aux importations.
Un changement d’approche, dans lequel l’Italie entend faire progresser le commerce extérieur africain et s’engage dans une voie qui guide l’Union européenne, et dans tous les forums internationaux, pour aborder de manière stratégique la question de la migration et la lutte au trafic d’êtres humains. Ces sont les piliers du Plan Mattei, un programme qui sera porté à la connaissance des dirigeants africains lors de la Conférence de Rome en novembre et sera ensuite développé grâce à la contribution des pays d’Afrique.