Ce site utilise des cookies techniques nécessaires et analytiques.
En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation de cookies.

Macfrut – Italie-RDC : un partenariat au potentiel énorme

WhatsApp Image 2024-05-10 at 13.15.11

LE PROGRAMME DE TRANSFORMATION AGRICOLE DE LA RDC A ÉTÉ PRÉSENTÉ À LA FOIRE

Parmi les nombreux événements de la deuxième journée du salon Macfrut, la République Démocratique du Congo a présenté des opportunités de partenariat pour les entreprises italiennes souhaitant investir dans cet État africain. C’est le thème sous-jacent de l’événement organisé le jeudi 9 mai au Rimini Expo Centre. A cette occasion le Programme de Transformation Agricole (ATP) du pays a été présenté, en présence de Renzo Piraccini, président de Macfrut, et de l’ambassadeur Mauro Battocchi, directeur général pour la promotion du système national au Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale.

Philippe Ngwala Malemba, coordinateur national du Fonds Social, l’organisme de mise en œuvre du Plan, et l’agronome Alphonse Roger Ntoto ont illustré le programme de transformation agricole. La République Démocratique du Congo présente un très fort potentiel et souhaite lancer des opportunités de partenariat pour les entreprises italiennes souhaitant investir dans cet État africain. « Ce salon », a déclaré Piraccini, « représente un format très particulier, qui combine l’opportunité de collaboration avec des entreprises italiennes et européennes, que nous sommes heureux d’offrir ici dans le cadre de Macfrut, avec une opportunité de connaissance ».

Les opportunités sont nombreuses pour les entreprises étrangères qui souhaitent investir en République Démocratique du Congo, qui a mis en œuvre un projet de modernisation à travers le Programme de Transformation Agricole, une approche d’investissement qui vise à augmenter la productivité des agriculteurs. L’ATP est née du Pacte National pour l’Alimentation et l’Agriculture en République Démocratique du Congo et s’inscrit – comme l’a expliqué Ngwala Malemba à l’assistance – dans l’initiative présidentielle qui consacre la « revanche du sol sur le sous-sol » comme nouveau paradigme de résilience et développement économique national. « Nous voulons faire connaître notre Plan et créer des partenariats bénéfiques pour les deux pays. La République Démocratique du Congo possède 80 millions d’hectares de terres arables. Le programme vise à accroître la productivité des agriculteurs grâce à un accès sécurisé aux intrants et aux services agricoles essentiels et à assurer la connectivité des bassins de production aux centres de transformation agro-industrielle et aux marchés grâce à une amélioration de la fourniture d’infrastructures ciblées ».

Pour les États étrangers, il existe des opportunités d’investissement dans les chaînes de valeur. À cet égard, l’Ambassadeur Battocchi a déclaré : « Nous confirmons notre volonté de développer des projets avec l’Afrique, comme en témoigne le grand effort que la Farnesina réalise dans ce sens, une grande action que nous pouvons définir comme systémique. L’Afrique peut compter sur l’intérêt du gouvernement italien pour développer des partenariats commerciaux ». Le développement de la recherche à l’échelle africaine s’étend également à la pêche et à l’aquaculture : il existe un réseau hydrographique dense, riche en ressources halieutiques et une grande variété d’écosystèmes à forte biodiversité. La chaîne d’approvisionnement horticole représente également un grand potentiel de substitution aux importations. En République Démocratique du Congo, par exemple, le développement du marché international du manioc profite aux grands élevages et l’on réfléchit sur la possibilité de remplacer le blé par du manioc pour la panification, ce qui constituerait également une réponse à la crise ukraino-russe.

Les projets de la République du Congo incluent également l’amélioration du climat d’investissement et de la politique commerciale en réorganisant les secteurs cibles et leur encadrement. L’objectif du gouvernement est de réduire la valeur des importations de 60 % d’ici cinq ans, estimées à près de 6,5 milliards de dollars par an. Deux projets sont en préparation pour améliorer la gouvernance du secteur et la qualité de la main-d’œuvre et de l’entrepreneuriat et réduire l’incidence de l’insécurité alimentaire et des importations alimentaires en République Démocratique du Congo.

Source: https://www.efanews.eu/